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LE DEUIL PÉRINATAL

Par: Christine Pellerin, stagiaire.


Deuil vécu par les parents à la suite du décès de leur bébé.

Un parent ne devrait pas enterrer son enfant.

Ce n’est pas dans la nature des choses.

Lorsque l’on décide d’avoir un enfant, on est rempli d’espoir, on rêve avec lui et pour lui. Personne ne nous avertit de ce que ce serait si le malheur tombait sur notre famille, sur notre petit bébé, mais on ne veut pas l’entendre non plus. Cela ne peut qu’arriver aux autres, essaie-t-on de se convaincre. Puis, un jour, le malheur frappe. Quand cet enfant que nous chérissons avant, pendant la grossesse et à la naissance se ferme les yeux pour toujours, la douleur semble insurmontable. C’est tout un monde qui s’écroule sous nos doigts, avec ce petit être qui ne gigote plus, qui ne respire plus, qui ne vit plus. Ce petit être que nous ne pourrons jamais voir grandir, ni bercer, ni embrasser.


Comment peut-on accepter l’inacceptable ? Le couple vit alors une des pires épreuves qu’il peut vivre en perdant un enfant. Le rêve devient un véritable cauchemar. La communication et le respect de chacun dans son deuil est important pour sauver le couple. On ne tourne pas la page complètement, mais on peut décider d’avancer peu à peu malgré la douleur.


Le deuil périnatal est un sujet encore tabou. Les cours de préparation à la naissance évitent le sujet bien souvent. Les proches ne savent pas quoi dire et en fait, le silence est parfois de mise finalement, car certains mots peuvent faire bien plus mal. Chaque étape du deuil est importante pour avancer peu à peu. Il est plus que nécessaire de pleurer, de vivre de la colère, de vivre des moments de solitude, ou d’avoir besoin d’en parler. L’aide d’un professionnel ou la participation à un groupe de deuil peuvent aider énormément, car elles favorisent l’expression des sentiments liés à ce deuil profond. Plus on en parle, plus on pourra avancer, c’est comme dans toutes les épreuves de la vie courante, bien que le deuil puisse représenter un travail plus long.


En tant que mère en deuil de son premier bébé, je veux vous souhaiter la meilleure guérison possible. Il faut se trouver des moyens de donner un sens à cette perte : se ressourcer, oser la nouveauté, travailler sur soi pour devenir une meilleure personne et garder l’espoir de jours meilleurs, car oui, il y en aura assurément si vous vous en donnez la chance. Faites-le pour votre ange, pour vous, pour votre famille, vos ami(e)s.


La Maison de la Famille Rive-Sud offre comme service pour le deuil le groupe HIBISCUS à tous les premiers mardis du mois. C’est un groupe de partage sur le deuil où vous pourrez obtenir beaucoup de soutien à travers l’écoute, le respect et la compréhension de chacun. Des suivis individuels sont également offerts afin de vous aider dans votre cheminement.

Voici une adresse internet qui peut vous aider également :

http://www.nospetitsangesauparadis.com/

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